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Vaste sujet, car déjà, quand vous apprenez que vous attendez des jumeaux, la question est de savoir si vous allez reprendre le travail à 100% à l’issu de votre congés maternité. N’est-ce pas ? Vous avez le choix entre prolonger votre congés maternité par un congé parental (aujourd’hui 3 ans au total, dont 2 ans maximum pour le même parent) ou bien, reprendre votre travail.
Laissons de côté pour le moment le congé parental et intéressons-nous à la solution : je reprends mon travail !
Reprendre son travail (à 100% ou non), c’est devoir confier ses enfants, la journée, à une tiers personne.
Plusieurs solutions s’offrent à vous : confier vos enfants à une assistante maternelle, vous appuyer sur la bonne volonté des grands-parents ou bien réserver votre place, que dis-je ? VOS places dans une crèche !
Pour nous, ça sera la crèche ! Et alors là, autant vous dire, il faudrait presque réserver la place de notre enfant avant de le concevoir ! Deux, vous avez bien dit deux places ? Et bien oui, ce sont des jumeaux, je ne vais pas déjà les séparer d’établissement ! Donc oui madame, j’ai besoin de deux places !
Nous avons choisi de faire garder nos twins en crèche pour un côté plus rassurant. Ils y seront encadrés par du personnel formé, qualifié. (attention, je ne dis pas là que les assistantes maternelles ne le sont pas).
Egalement pour leur sociabilité. Ils seront au contact d’autres enfants de leur âge (chez une assistante maternelle aussi, mais ils y seront sans doute en duo, leur duo « contre » un seul autre enfant, deux au maximum).
Nous avons la chance d’habiter dans un village de 6500 habitants, qui dispose de deux crèches municipales et d’une micro-crèche. Il n’y a pas besoin de passer par un relais, il suffit de contacter la crèche en direct, et de croiser les doigts.
A mes quatre mois de grossesse nous avons commencé à nous renseigner, auprès deux crèches municipales.
L’une des deux fait partie du centre social et fonctionne également sous forme de halte garderie. C’est à dire, que dès ce mois-ci, cette crèche peut accueillir mes enfants quelques heures par jour, de façon ponctuelle, en fonction de mes besoins.
L’autre crèche est neuve et fait partie d’un pôle intergénérationnel. Il y a une médiathèque, accessible depuis le couloir la crèche, où se rendent aussi des seniors… En visitant les locaux, j’ai découvert une salle de motricité neuve, un espace extérieur fermé et sécurisé pour les beaux jours. Et puis, j’ai vu des bébés, qui n’étaient pas dans un transat, mais dans les bras des auxiliaires de puériculture. Je me suis dis qu’ils y seraient encadrés et non « posés ».
Les deux crèches ont le même mode de fonctionnement : les couches (pommettes) sont fournies, les repas livrés par une société spécialisée, elles fonctionnent avec la CAF pour le complément du libre choix de mode de garde.
Nous avons su rapidement que nous avions les deux places pour la première crèche (halte garderie).
J’espérais au fond moi, avoir aussi des places dans l’autre crèche, nous étions sur liste d’attente.
Et mi-août, appel de la directrice et Tadam : places disponibles !
Nous avons donc la chance d’avoir deux places, dans deux crèches à côté de chez nous.
Notre choix s’est orienté vers la seconde pour les quelques raisons citées ci-dessus. Et aussi et surtout par rapport à l’échange que j’ai eu avec la directrice lorsque je m’y suis présentée. (#papatwins travaille beaucoup et n’a pas pu m’y accompagner, mais ouf, il me fait confiance).
La directrice est une éducatrice spécialisée. Elle a pris le temps de me recevoir, m’expliquer la composition de l’équipe et sa vision de l’éducation, notamment des jumeaux. Il y a déjà dans cette crèche un couple mixte (et je connais maintenant la maman, Sophie si tu me lis ;) ).
La directrice m’a expliqué son soucis de différencier les jumeaux. Elle insiste auprès de ses collaboratrice pour qu’elles ne les appellent pas « les jumeaux » mais par leur prénom respectif. Il s’agit de jumeaux, certes, mais aussi et surtout de deux être bien distincts, avec chacun leur identité et personnalité. Ce point m’a séduit car il est en phase avec nos idées personnelles.
Le petit bonus : sans en avoir reçu l’agrément, la pédagogie Montessori est appliquée dans cette crèche !
La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation dite ouverte, par rapport aux méthodes dites fermées ou traditionnelles, telle que l'enseignement mutuel. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinésthésique de l'enfant. Dans la pédagogie Montessori, l'éducation est considérée comme une « aide à la vie »(source : Wikipédia) Je reviendrai sur cette méthode plus tard.
Avant de connaître #papatwins, je ne m’étais jamais intéressée aux différents modèles d’éducation. En le rencontrant et ses trois lutins avec, j’ai découvert qu’ils étaient scolarisés dans une école non conventionnée. Une école Steiner. Je me suis donc penchée sur ces méthodes d’enseignement moins traditionnelles, mais portées sur le développement de l’enfant. J’en suis séduite.
La crèche peut avoir des inconvénients : celui du manque de flexibilité par rapport aux horaires. Il est plus facile de prévenir une assistante maternelle que nous aurons 15, voire 30 minutes de retard. En crèche, une fois l’horaire de fermeture arrivé, c’est plus contraignant.
Si vos enfants sont malades également, la crèche risque de ne pas en vouloir. Par chance, #papatwins et moi travaillons tous les deux en home office, ce qui nous offre une certaine flexibilité pour nous adapter aux aléas que nous rencontrerons.
Pour toutes ces raisons, nos #twins iront dans cette crèche, au mois de janvier ! Ils y passeront quatre jours par semaine.
Pas avant janvier, car nous avons envie de les voir grandir. Et quatre jours par semaine pour profiter d'eux au maximum, ça passe déjà si vite !
Rdv dans quelques mois pour vous dire si nous avons fait le bon choix !
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Cette proposition de sujet vous est faite par la #teammultiples. Un groupe de mamans blogueuses, de jumeaux et plus.
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