Le Blog
1 an, 12 mois, 365 jours….
Wahoo, nous y sommes ! Petitchou et Patachou ont un an aujourd’hui ! Je me souviens de leur naissance comme si c’était hier. J’y pense très souvent et je me dis que si c’était à refaire, je signe tout de suite (exit la prématurité et la néonat).
Il y a un an que je suis une Maman, leur Maman. Il s’est passé tellement de choses que je me suis efforcée de consigner en partie à travers ce blog.
Un an que nous les chouchoutons, que nous essayons de profiter de nos bébés au maximum pour ne pas avoir ce sentiment du « c’est passé trop vite ! ».
Comment s’est passé notre première année ?
Un accouchement prématuré aura eu raison de mon repos forcé. (Je vous en ai parlé ici). Notre vie avec nos bébés a donc commencé par trois semaine en néonatalogie (19 jours pour être précise). C’est finalement peu de temps, nous avons eu la chance, dans cette épreuve, d’avoir des petits wariors qui ont pu très vite rentrer à la maison.
Je me souviens de ce dimanche de juillet, une journée ensoleillée où nous sommes rentrés TOUS LES 4 ! Nous ne l’avions dit à personne, comme si nous nous apprêtions à vivre une seconde naissance dont seuls nous, connaissions la date… Aller à la clinique, enfiler la blouse pour rentrer dans le service et savoir que c’est la dernière fois… L’excitation était à son comble, mêlée à une certaine appréhension aussi. Nos bébés, nos tout petits bébés d’à peine plus de deux kilos étaient désormais prêts pour rentrer avec nous, avec Papa et Maman.
Nous sommes montés dans le service avec la poussette double, les coques de voiture munies d’un réducteur supplémentaire afin de bien caler, ces tout petits bébés… Impossible de monter avec eux derrière en voiture… Heureusement, seules 20 minutes de voiture séparent la clinique de notre maison, notre foyer, leur cocon… Sortir d’une maternité et pouvoir passer le pas de sa porte de maison avec non pas un mais deux bébés… wahoo…. c’est un moment que j’avais imaginé pendant ma grossesse, CE moment où je pourrai rentrer à la maison avec mes bébés non plus dans mon ventre mais dans mes bras.
C’était magique, unique !
Nous les avons admirés. Ils dormaient beaucoup encore à cette époque ;).
Deux cocons les attendaient sur le canapé… Ils y ont été blottis, avec un doudou et le tendre regard ébêté de leurs parents.
Ce moment était comme suspendu dans le temps, comme si rien autour de nous ne pouvait se passer. Nous étions tous les quatre, à la maison.. Sans fils reliés à un scop, sans sonde gastrique pour manger.
De quoi avaient-ils besoin ?
De notre amour, nos bras, à manger et des fesses propres !
Durant ces premières semaines, ils dormaient dans le salon la journée, et dans leur chambre la nuit. Ils dormaient beaucoup. Les biberons, c’était parfois ensemble, parfois en décalage. Nous avons fait le choix de ne jamais réveiller le second quand le premier réclamait à manger. Cela c’est toujours très bien passé pour nous. Bon, il faut dire que PapaTwins est un peu un oiseau de nuit. Il a souvent géré des nuits complètes quand j’avais besoin de me reposer. Cela nous a permis de bien vivre les premiers mois intenses en rythme et de conserver un équilibre dans notre couple.
Un des premiers moment qui m’a fortement marqué fut la rencontre avec les trois grands frère et soeurs de Petitchou et Patachou. Je l’avais tant appréhendé. Nous avons été très vigilants avec PapaTwins, tout au long de ma grossesse, à ne jamais imposer le terme de « petits-frères » par exemple. Laissant le choix aux ainés de considérer les deux êtres à venir, en fonction de leur ressenti. Nous les avons rassuré aussi, en fonction des inquiétudes qu’ils pouvaient formuler. Et puis il y a eu ce moment, cette rencontre, en vrai, à la maison… tous les sept réunis : magique !
La plus grande soeur était déjà venue rencontrer les bébés en néonat, ce fut bref mais chargé d’émotions… Mais alors ce dimanche de fin juillet à la maison… wahoo ! J’en garde un des plus beaux souvenirs de cette première année… Les trois grands étaient impatients, pressés, attendris. Ils avaient déjà « réservé » le bébé qu’ils prendraient en arrivant à la maison…
Nous avons fait des photos qui me donnent encore la larme à l’oeil quand je les regarde. Quoi rêver de plus, pour un papa, que de voir ensemble et unis ses enfants, fruits de deux unions différentes ?
Quoi de mieux pour une « belle-mère » que d’avoir réussi à créer un lien si fort avec les enfants de son conjoint, qu’on ait l’impression d’une fratrie toujours réunie et heureuse de l’être ! Pour le moment, Petitchou et Patachou sont encore bébés, alors les grands s’en occupe beaucoup et prennent du plaisir à les voir évoluer.
Et puis le temps a passé, les bébés se sont éveillés. Ils ont commencé à manger autre chose que des biberons. Nous avons commencé la diversification à leurs quatre mois. Première purée : carottes ! Je n’avais pas pensé à demander à notre médecin quelle quantité leur proposer… alors ils ont eu une vraie ration, et pas uniquement deux ou trois cuillères comme conseillé pour commencer.
A cinq mois nous avons commencé les fruits. Patachou a très vite su montrer son goût prononcé pour les bananes. Puis ils ont eu six mois, ils ont découvert la goût de la viande et du poisson…. et surtout : c’est à six mois que Petitchou et Patachou ont fait leur nuit !
Ce n’est pas rien ça, les premières nuits complètes des jumeaux !
C’est à un peu plus de six mois aussi, qu’ils ont fait leur grande entrée à la crèche. J’avoue et j’assume que cela a été une libération pour nous ! Non, ne me jetez pas la pierre. Je ne voulais pas me débarrasser de mes bébés. Cependant, mon « statut » de chef d’entreprise ne me donne pas tous les avantages d’une salariée qui a des jumeaux. J’ai donc repris le travail alors qu’ils étaient avec nous à la maison (oui, nous travaillons ensemble et chez nous avec Papatwins). Cela devenait compliqué de tout concilier : la vie perso, avec des bébés et la vie pro, avec des coups de fils à passer, dans un seul et même lieu.
Cette entrée à la crèche s’est faite en douceur (je vous en ai parlé ici). Eux, ils semblent contents d’y aller : cela leur arrive souvent de tendre les bras à leur nounou quand nous les laissons le matin. Nous, on peut se concentrer sur notre travail la journée, pour mieux les retrouver à 17h… Depuis quelques temps, quand ils nous aperçoivent à la porte de leur salle de crèche le soir, ils se mettent en route à quatre pattes vers nous… très souvent avec un sourire qui me fait littéralement fondre…
Depuis début janvier, nos semaines sont rythmées entre la crèche, le travail, le blog, les week-end avec les trois grands, les événements à Paris. Si vous me connaissez bien, vous savez que je suis toujours « débordée »…
Malgré cela, j’ai le sentiment d’avoir pu profiter d’eux. Je n’ai pas cette impression de « n’avoir rien vu passer ».
Je crois que c’est simplement dû à l’organisation que nous avons réussi à mettre en place avec PapaTwins.
Nous avons la chance de travailler ensemble de chez nous (alors oui, ce n’est pas une chance pour tout le monde. Etre entrepreneur en France n’est pas toujours une chose aisée, loin de là. Travailler en couple et réussir à tenir ainsi dans la durée, ce n’est pas possible pour tout le monde : mais pour nous, c’est une chance!).
La crèche est à trois minutes en voiture de la maison. Petitchou et Patachou y vont quatre jours par semaine, de 9h à 17h.
Le matin : nous ne sommes pas « pressés » comme si nous devions arriver à l’heure au bureau. Si nous avons dix minutes de retard devant notre ordinateur, qui cela peut bien déranger ? Le soir, nous récupérons nos bébés à 17h. Encore une fois, la soirée ne se passe pas dans la précipitation de devoir tout gérer en un temps record.
Durant cette première année, il y a aussi eu les premières dents ! La première dent de Patachou a fait son apparition le 5 février, à sept mois et demi ! Nous étions en réunion à Paris avec PapaTwins et c’est ma belle-mère qui l’a découverte ! Je ne l’ai vraiment cru que le soir, quand j’ai pu le vérifier moi même. Je vous avoue que je n’ai plus en tête les autres moments de sortie de dent…. J’avais dit que je le noterai, mais je ne l’ai pas fait !
Nous pouvons aussi observer l’évolution de leur motricité ! Savoir tenir assis.. s’assoir tout seul… se mettre à quatre pattes de façon hésitante.. Puis se lancer ! La quatre est désormais plus que maîtrisé !
Depuis quelques semaines, le nouveau jeu est de se relever à tout ce qu’ils peuvent ! Mon coeur fait souvent le grand huit…. j’essaye de ne pas le montrer pour ne pas leur faire peur… Quand Petitchou ou Patachou se relève à la table basse, ou ailleurs et que j’ai peur qu’il se fasse mal en tombant… Je me mets derrière pour accompagner l’éventuelle chute ! J’essaye au maximum de les laisser faire pour qu’ils apprennent d’eux mêmes… mais bon, mon pti coeur de maman en prend un coup !
Et leur complicité dans tout ça ?
Cela fait désormais un an qu’ils vivent ensemble, avec nous. Au total, dis neuf mois qu’ils partagent un espace commun ! J’accorde toujours une attention particulière à leur vie intra-utérine car même s’il reste une part de mystère dans la grossesse, ce sont des instants de vie qui leur appartiennent.
Je crois que leur complicité est née dès le jour où ils ont pu être l’un contre l’autre dans une couveuse, le lendemain de leur naissance. Patachou est allé squatté celle de son frère. Ils étaient là, tous les deux dans leur boite en plastique (c’est comme ça que j’appelle la couveuse).
Imbriqués l’un dans l’autre comme s’ils étaient encore dans mon ventre, alors qu’ils auraient dû y être encore. Nous avions sous les yeux, une continuité de ce qu’ils avaient eux, déjà vécu ! Moment émouvant pour chaque parents qui connait la neonat...
Les derniers jours dans le service, nous avions demandé à ce qu’ils soient dans le même berceau.
A la maison, ils ont dormi tous les deux dans le même lit pendant six mois… et cela n’a jamais posé aucun soucis !
Tout petits, ils dormaient parfois dans l’angle du canapé, ou dans le parc. Nous pouvions les poser chacun d’un côté, nous les retrouvions collés l’un à l’autre.
Je ne sais pas si, à ce moment, ils avaient vraiment conscience l’un de l’autre. Mais il fallait qu’ils se touchent, c’est un fait ! Ce n’est que vers trois ou quatre mois qu’ils ont commencé à échanger des regards, se toucher, se « calculer » comme je dis souvent !
Maintenant, ils sont copains comme cochons ! Toujours ensemble. Parfois, ils jouent et se mettent à rire tous les deux. Là aussi, le temps est comme suspendu ! Nous nous arrêtons bien souvent dans ce que nous faisons avec PapaTwins pour les observer… Et la plupart du temps, nous aussi on part en fou-rire ! Vous voyez ce que je veux dire ? ça promet de belles parties de rire pour les mois voire années à venir !
Et pour les jouets alors ?
Certains sont attribués à Petitchou ou Patachou mais il suffit que l’un prenne un jouet pour que l’autre le veuille aussi. Il peut se passer des minutes entières pendant lesquelles c’est « je te le passe, tu me le passes, je te le reprends… »… mais c’est toujours sans chamaille et en jouant ensemble ! Est-ce que ça va durer ?
Et le côté organisation ?
Je dirais qu’on ne s’est jamais trop pris la tête et nous nous sommes adaptés à nos bébés au fil du temps…
L’important pour nous était qu’ils aient à manger, qu’ils soient au propre, en bonne santé et qu’ils ressentent notre amour et notre présence. Il paraît que cela se ressent dans leur caractère : ce sont des bébés plutôt cool parce que nous sommes des parents cool.
Les premiers mois nous avions 8 biberons en tout pour les deux pour la journée et la nuit. Nous avons rarement donné un bain tous les jours, sauf en cas de débordement de caca ou gros vomitos ! Oui, les régurgitations de Petitchou et Patachou sont passées lorsqu’ils avaient environs 10 mois ! Il était temps !
Je vous détaillerai dans un autre article le côté organisation !
Je pourrais écrire et écrire tant il y a de choses à raconter sur cette première année.. je ferais des focus sur certaines choses...
Et vous alors, votre première année avec vos enfants ?